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Cultiver son jardin, faire une association des fleurs, admirer les fleurs, gagner et déguster ses légumes… affolement du jardinier qui, pour la première fois, se lance dans cette belle aventure doit rester un peu canalisé. Les conseils de notre spécialiste afin d’éviter certaines erreurs récurrentes chez les « apprentis ». Les crudités de moyenne rusticité ( mimosa, camélia, agapanthe, anisodontea, azara… ) sont réservés aux espaces vert de bord de mer et du midi. Ailleurs, surtout en climat continental, n’adoptez que des plantations très rustiques ( lilas, iris des jardins, pivoine, glycine… ). Les températures sont souvent différentes, dans un même département, suivant les zones. Le long du littoral, il peut y avoir jusque entre 5 et 8° de différence, en hiver, entre une ville côtière et une ville à 50 km dans les terres. Le vent, l’humidité, les pluies plus ou moins fréquentes, tout influe sur les végétaux. La haie, écrin du jardin, est la priorité ! Imaginez-la variée, attractive, voire gourmande, autant pour vous que pour les oiseaux et les papillons. Dans un premier temps, optez pour des crudités faciles à vivre ( hémérocalle, géranium vivace, chèvrefeuille, groseillier… ) : les petites raretés ( arisaema, cypripedium, bletilla… ), c’est pour après ! Si réelement vous tenez à une plante trésor, cultivez-la en bocal.
Tu es plutôt fière du tas de compost entretenu pendant des mois ? Quand les beaux jours qui arrivent, c’est le moment de le répandre allègrement dans ton potager. En nourrissant la terre, il t’aidera à recevoir une meilleure récolte. Le compost est un allié de taille dans la lutte aux changements climatiques. Chaque fois que tu y mets des restes de table, tu évites qu’ils ne participent au réchauffement climatique. En effet, lorsque les déchets organiques finissent au dépotoir, ils se décomposent en produisant du méthane, un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le CO2. aménager ton potager te permet de savoir ce qu’il y a dans ton assiette, tout en te acquérant la grande satisfaction de l’avoir vu pousser. Et tout en se déployant, il te rafraîchira la période estivale ! En effet, la verdure aide à le phénomène des îlots de chaleur, qui transforment les milieux urbains en sauna lors des canicules. Si tu n’as pas beaucoup d’ombre, pourquoi ne pas ajouter un ou deux pommiers dans ta cour ?
L’horticulture est bénéfique pour la santé. Le constat est intuitif et la preuve scientifique réalisée. Nous en avons tous fait l’expérience, que ce soit plus ou moins consciemment. L’effet bénéfique le plus évident est l’impact concret sur notre physique. Le jardinage est une activité d’intensité faible à moyenne qui nous garde actifs, sans toutefois nous essouffler. Sa nature d’intensité faible nous permet de la pratiquer pendant de nombreuses minutes. Passer 2 heures à jardiner se rapporte à soumettre notre corps à une panoplie de déplacements et contorsions, et ce, en permanence. C’en est presque une session de yoga ! Un autre effet éprouvé est le sentiment d’apaisement pendant et après l’activité horticole. Pour qui livrent une bataille journalière au stress, il a été démontré que le jardinage contribue à diminuer les hormones liées au stress et à reussir à garder le sentiment de bonne humeur plus instantanément plus longtemps que la lecture de loisir. La planification du jardin fait appel à plusieurs process cognitifs en plus de dynamiser notre créativité. La recherche de la bonne plante pour notre contexte ( sol, eau, ensoleillement, compagnonnage ) occupe notre esprit, tout comme ces mille et une petites attentions que nous avons quand nous entretenons nos plantations. D’associer autant de stimulations psychologiques à des déplacements physiques doux devient très adoucissant pour les esprits surchargés. Si vous rêvez d’un jardin unique et atypique et que votre créativité paraît en hibernation, une petite promenade à la pépinière ou dans nos serres suffira pour vous inspirer.
Pour démarrer un potager on commence par déterminer son emplacement. La terre cultivée se doit d’être fertile, non polluée et l’exposition sous le soleil favorable pour la croissance de vos légumes et autres fleurs du potager ( aromatiques etc… ). Ce premier article vous apportera une première piste pour déterminer le bon emplacement ainsi que tout ce qu’il faut savoir pour préparer une zone de culture. Vous obtiendrez aussi un premier exemple de petit potager. N’hésitez pas à voir en parallèle ce lexique qui explique les termes du jardinier. Le potager c’est aussi du désherbage, quoique nous découvrirons comment le réduire en cultivant des plantes que l’on nomme des engrais verts et en pratiquant le paillage ( ou mulching ). Dans le premier article ci-après je présente différents outils dont l’excellente ratissoire provençale. Dans le deuxième je présente justement après différentes méthodes de désherber mécaniquement, le paillage. C’est un point clé en jardinage bio, et pas seulement pour limiter le désherbage mais aussi pour entretenir le sol de l’érosion, alimenter la faune etc…Semer ses graines est une phase essentielle lorsqu’on jardine. Aujourd’hui, il est très tentant se payer des petits plants à repiquer directement en pots ou au potager. Mais c’est malheureusement se limiter à quelques variétés sélectionnées par les jardineries, pépiniéristes ou clients sur le marché. Le semis offre la possibilité d’accéder à un nombre très conséquent de variétés que vous ne obtiendrez pas, ou peu, sur les étals du marché et encore moins en supermarché. Il ne faut donc pas hésiter à semer, essayer, recommencer et découvrir notre belle biodiversité alimentaire ! C’est une chance que nous avons !
Si tout cela vous apparaît un peu trop long ou complexe à créer, il est envisageable de réaliser un potager surélevé ( en carré ou sur buttes ). En procurant alors un mélange de terre adaptée, vous vous affranchissez des contraintes de la nature de votre sol. Pour les régions ventées, un mur de la maison ou une haie sont parfaits pour préserver vos légumes ; à défaut, planifiez d’installer en bordure du potager des groseilliers, des framboisiers, ou bien encore du romarin ou autre laurier-sauce qui feront un rempart gourmand fort appréciable. Il est toutefois sage de ne pas oublier que, peu importe les astuces que l’on met en place pour remédier aux « imperfections » de la nature, il est toujours mieux d’essayer de s’adapter à son centre ; un sol argileux conviendra plutôt aux betteraves, aux épinards, aux fèves ou aux poirées tandis qu’une terre à tendance sablonneuse verra s’épanouir asperges, pastèques, pommes de terre et autres scorsonères. Et si le persil n’aime pas les sols trop acides, l’oseille se détourne de ceux qui sont trop calcaires. enfin, si le soleil n’illumine qu’avec parcimonie votre potager, choisissez les laitues, les épinards, les cèleris, ou tout autre légume se sympathique à l’ombre ou à la mi-ombre. Faire son potager c’est accepter d’y consacrer un peu ( voire plus ! ) de son temps. Pour ne pas le perdre et se retrouver submergé par une tâche qui vous dépasse, il convient de bien dimensionner son projet avant de le commencer.
apprenez à reconnaitre les espèces les plus courantes, sera à terme un gain de temps. Si elles s’installent c’est parce que le sol est à bâtir. Celles à enlever sont notamment le chiendent, liseron, armoise, oxalis, sans oublier les échardes et chardons avec une bèche afin d’extraire leurs origines. Les annuelles s’arrachent facilement à la main ou avec un sarcloir et peuvent servir au compost, être enfouies dans la terre à condition qu’elles n’ont pas grenées où être brûlées. De nombreux remèdes naturels existent pour en provenir à bout : la cendre de bois, purin d’orties ou d’Angélique, paillage, eau bouillante ou de cuisson des pommes de terre, huile importante de basilic, vinaigre blanc, sel iodé et bicarbonate. Mais toutes ne sont pas enlevées ! Certaines adventices conservent la biodiversité et sont nécessaires au sol ( rumex, trèfle ), aux animaux et pollinisateurs ( pâquerette, bardane, graminées ). D’autres peuvent servir à des confections pour la santé, telles que l’ortie, sauge, bouillon blanc et chélidoine. Produire son compost naturel est le meilleur moyen de recycler les déchets du jardin et de cuisine pour les transformer en engrais organique. Il sera votre meilleur atout pour la forme de vos plantations et de vos arbres ! Il perfectionne l’aération du sol et facilite la rétention de l’eau et des substances nutritives. Le compostage est un processus lent qui demande de la patience mais la présence de vers de terre dans les déchets de terre accélère la décomposition et améliore la qualité du compost. Installez- le en situation abritée et ensoleillée, idéalement entre 20° C et 24° C. On peut y mettre tout autre type de déchet végétal, sauf adventices vivaces, tiges ligneuses ( à part si broyées ) et du fumier animal sauf déjections canines ou félines. Les feuilles mortes peuvent être de même recyclées pour faire du terreau ou du compost. En cuisine, on extrait les épluchures de fruits ( sauf les agrumes qui se décomposent qu’à partir de 60°C ), de légumes, marc de café, coquilles d’oeufs, papier absorbant, carton… Mais pas de pain dans le compost car il est trop riche en levure, ni pâtisseries !
Texte de référence à propos de Elagage à Grisy Suisne